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Mosaïque de scène portuaire Fin IIe, début IIIe siècle apr. J.-C. Tesselles de marbre et pâtes de verre Rome, Musées Capitolins, Antiquarium municipal, inv. 32360 De Rome, rue Nationale, Palais Rospigliosi Cette mosaïque illustre le phare d’Alexandrie considéré comme l’une des sept merveilles du monde antique, couronné d’une statue, peut-être de Neptune. À droite, un navire commercial est en train d’appareiller. Des trafics de marchandises diverses, incluant celui des esclaves, étaient caractéristiques de la vie de Rome et de son empire. Le grand port d’Ostie, à l’embouchure du Tibre, était le plus près de la ville. Mosaïque avec buste d’athlète Seconde moitié du IIIe siècle apr. J.-C. Mosaïque de tesselles colorées Rome, Antiquarium municipal, inv. 4492 De Rome, Porte majeure Le panneau appartenait à une décoration plus grande avec portraits d’athlètes dans les thermes héléniens, aux environs de Sainte-Croix à Jérusalem, élevés pendant le règne de l’empereur Septime Sévère. Les athlètes célèbres, bien-aimés du public, sont souvent représentés dans des pièces thermales sur des images qui glorifient la force physique. i Portrait d’Auguste avec couronne d’épines Marbre pentélique et marbre blanc Cité du Vatican, Musées du Vatican, inv. 715 Peut-être de Vigna Galletti, Rome, 1570 La tête représente Auguste (30 av. J.-C. – 14 apr. J.-C.), premier empereur des Romains, avec la petite frange à mèches typique. Elle semble avoir été retravaillée, comme l’indique le double dégradé dans la coiffure au-dessus de la frange. Le portrait original pouvait être celui de Domitien, empereur en 81 apr. J.-C., puis transformé en celui d’Auguste à titre posthume. i Son expansion atteint son apogée au Ier siècle. Sa population s’élève alors à plus d’un million d’habitants. iConditions de vie Au fil des siècles, la ville se transforme et s’embellit par la volonté du sénat et des empereurs. Toutes les routes principales y convergent. Des aqueducs grandioses l’approvisionnent en eau. Des chefs-d’œuvre de partout y resplendissent. Groupe di Mithra tuant le taureau IIIe siècle apr. J.-C. Marbre de Synnada Rome, Musées Capitolins, Centrale Montemartini, inv. MC 915 De Rome, Place Dante Cette scène évoque l’épisode le plus important du mythe de Mithra, divinité solaire d’origine iranienne, dont le culte a connu une diffusion remarquable à Rome pendant l’époque impériale. Réservés aux hommes, les rituels sacrés prévoyaient un parcours formel d’initiation et d’ascèse spirituelle. La représentation de l’exécution du taureau dans une caverne constituait l’image du culte principal des sanctuaires de Mithra. i Le declin de Rome coïncide avec la fondation de Constantinople (330 apr. J.-C.), actuelle Istanbul en Turquie, la « nouvelle Rome » pensée par Constantin le Grand. Le dernier empereur romain, Romulus Augustule, est destitué en 476 par Odoacre, roi germanique. Amphore en céramique sans décor peint Seconde moitié du VIe siècle Musée national romain, crypte Balbi, n° d’inventaire 526922 Provenance : Rome, édifices antiques au sud-est de la crypte Balbi En usage surtout dans le centre et le sud de l’Italie, cette amphore du type « crypte Balbi 2 » servait probablement à transporter le vin. i Moyen âge Rome, cœur du christianisme iLigne du temps : 410 à 1500 La chute de l’Empire romain d’Occident est considérée comme le début du Moyen Âge. Du VIe au XIVe siècle, Rome subit de profonds bouleversements. Invasions barbares, restauration du Saint Empire romain (800 apr. J.-C.), conflit de la succession au trône de saint Pierre, querelles pour la suprématie spirituelle ou politique opposant souverains pontifes et empereurs. Mosaïque de l’Ecclesia Romana 1198-1216 Tesselles en pâte de verre et en or Rome, Musée Barracco, n° d’inventaire MB 209 Provenance : abside de l’ancienne basilique Saint-Pierre Ce fragment de mosaïque représente l’Église romaine portant une riche couronne sertie de pierres précieuses. Il provient de la décoration primitive de l’abside de Saint-Pierre. Parmi les personnages de l’abside, dont seuls trois fragments ont été conservés, figuraient probablement le Christ comme Agnus dei ou Agneau de Dieu devant un autel avec une croix, le pape qui consacre la basilique et l’Ecclesia Romana qui porte l’étendard orné des clés de saint Pierre. i Ces événements complexes, aggravés par des épisodes de famine et de peste, culminent entre 1309 et 1377, quand les papes abandonnent la ville pour s’établir à Avignon en France. iConditions de vie Pot et couvercle en céramique sans décor peint Seconde moitié du VIe siècle Musée national romain, crypte Balbi, nos d’inventaire 526906 et 526907 Provenance : Rome, édifices antiques au sud-est de la crypte Balbi Pot servant à la cuisson des potages et des soupes, que l’on posait dans l’âtre, directement sur la braise ou sur un trépied. Lampe coupelle en céramique vernissée Seconde moitié du VIe siècle Musée national romain, crypte Balbi, n° d’inventaire 445338 Provenance : Rome, édifices antiques au sud-est de la crypte Balbi Cette lampe en céramique à coupelle ouverte, recouverte d’un vernis rouge, est typique de cette période. La coupelle ouverte, qui pouvait recevoir un combustible liquide comme de l’huile, indique aussi l’usage possible d’un combustible solide comme de la cire ou du suif. i Malgré les crises, Rome est plus que jamais le centre du christianisme et le lieu de pèlerinages incessants aux tombeaux de saint Pierre et de saint Paul, princes des apôtres. Globe de l’obélisque du Vatican Première moitié du Ier siècle apr. J.-C. Bronze doré Rome, musées du Capitole, Palais des Conservateurs, n° d’inventaire 1065 Provenance : obélisque de l’époque de Caligula érigée dans le Cirque du Vatican (aujourd’hui le centre de la place Saint-Pierre) à Rome Ce globe coiffait l’obélisque égyptien que l’empereur Caligula (37-41 apr. J.-C.) a fait transporter à Rome. À partir du XIIe siècle, des auteurs ont voulu y voir le monument de la tombe de Jules César et ont prétendu qu’il contenait les cendres de l’empereur. En 1586, lors du transfert de l’obélisque à la place Saint-Pierre, on a constaté que le globe ne contenait que de la terre et de la rouille. À la surface de la sphère, on voit encore les trous des projectiles tirés sur les milices du pape Clément VII durant le sac de Rome, en 1527. i iLigne du temps : 1370 à 1550 La papauté étant revenue de France, Rome amorce une lente reprise politique, économique et sociale. La cour pontificale dirige de nombreux projets d’envergure, dont l’érection de la chapelle Sixtine et de la basilique Saint-Pierre, vers le milieu du XVe siècle. Portrait de Jules II Della Rovere Peintre anonyme du XVIe siècle XVIe siècle Huile sur toile Cité du Vatican, musées du Vatican, n° d’inventaire 40736 Cette toile est une copie contemporaine du célèbre portrait du mécène Jules II Della Rovere (1503-1513) exécuté par Raphaël en 1511-1512. L’original se trouve à la National Gallery de Londres. Élevé à la dignité pontificale après la mort de son oncle Sixte IV, le pape est ici représenté portant la calotte et le camail. Raphaël a aussi décoré de fresques les appartements privés de Jules II au Vatican, connus aujourd’hui sous le nom de « chambres de Raphaël ». i Madone à l’enfant, dite Madonna del davanzale (madone à la fenêtre) Attribuée à Bernardino di Betto, dit Pinturicchio (Pérouse, 1454–Sienne, 1513) Vers 1490 Fresque Cité du Vatican, musées du Vatican, Pinacothèque, n° d’inventaire 40324 Le Pinturicchio, l’un des grands peintres de la Renaissance, a notamment travaillé dans la chapelle Sixtine aux grands cycles de fresques voulus par Sixte IV. Le pape Alexandre VI Borgia (1492-1503) lui a ensuite confié la décoration intégrale de ses appartements. De provenance inconnue, ce fragment représente la « madone à la fenêtre », sujet typique de l’iconographie florentine qui répond à la demande de clients dévots à la recherche de tableaux agréables et de petit format. i Melozzo da Forlì, dit Melozzo degli Ambrosi Forlì, 1438-1494 Groupe d’amours Vers 1480 Fresque Cité du Vatican, musées du Vatican, Pinacothèque, n° d’inventaire 40269.14.1 Provenance : décoration absidiale de la basilique des Saints-Apôtres, à Rome Ce fragment faisait partie de la décoration de la basilique romaine des Saints-Apôtres, tout comme L’Ascension du Christ, complément des travaux de rénovation de la basilique effectués au temps de Sixte IX et de Jules II. En 1711, quelques figures ont été détachées de l’ensemble : le Christ a été transporté au Palais du Quirinal, mais quelques anges et apôtres sont toujours conservés au Vatican. i Portrait de Michelangelo Buonarroti Attribué à Jean de Boulogne, dit Giambologna (Douai, 1529–Florence, 1608) Milieu du XVIe siècle environ Bronze Musée de la ville de Rimini Il se dégage de ce visage la sereine mélancolie d’une vieillesse encore productive. Vers 1550-1555 en effet, Michel-Ange travaillait aux fresques de la chapelle Pauline et occupait la charge d’architecte de la Fabrique de Saint-Pierre. Une hypothèse récente attribue le portrait à Michel-Ange même. Ces sources parlent d’un autoportrait ayant appartenu à Antonio Basoja, dit le Taruga, l’un des collaborateurs du maître jusqu’à la mort de celui-ci. i La redécouverte du savoir antique devient le moteur d’un mouvement artistique sans précédent. Cette période d’effervescence va métamorphoser le visage de Rome, de Florence et d’autres villes italiennes. Le génie de Michel-Ange, de Raphaël, de Bramante et d’autres artistes, conjugué à l’avant-gardisme des souverains pontifes, contribue à faire de Rome la capitale du monde connu de l'époque. iConditions de vie Malgré les déchirements de la Réforme protestante vers 1525 et le sac de Rome en 1527, la Ville éternelle conserve sa beauté. La Réforme catholique au milieu du XVIe siècle donne lieu à un regain de spiritualité qui inspirera le Jugement dernier de Michel-Ange. BaroqueLe XVIIe siècle présage un nouvel âge d’or : Rome est la scène de splendeurs infinies. iLigne du temps : 1540 à 1700 Buste de la Vierge François Duquesnoy (Bruxelles, 1597–Livourne, 1643) Marbre Rome, collection Roberto Della Valle Parmi les nombreux artistes étrangers qui ont travaillé à Rome à l’époque baroque, Duquesnoy a eu la chance de s’attirer l’estime de Bernini, avec lequel il a collaboré à la décoration intérieure de Saint‑Pierre. C’est lui qui a sculpté le monumental Saint-André qui se dresse dans la croisée du transept. i Tapisserie de la Nativité et « pente » centrale de baldaquin Rome, manufacture Barberini, 1635-1637 Laine, soie et argent doré Musées du Vatican, nos d’inventaire 43739 et 43731 Provenance : chapelle Sixtine Passionné par l’art de la tapisserie, le cardinal Francesco Barberini fonde une manufacture à Rome, en 1627. C’est là que son oncle Urbain VIII fait fabriquer pour l’autel de la chapelle Sixtine l’ensemble auquel appartient cette Nativité. Le tapissier Giacomo della Riviera et deux de ses assistants réalisent la tapisserie, dont le thème est imaginé par Pietro da Cortona, grand interprète de la peinture baroque romaine. Les pentes du baldaquin sont exécutées par des tapissiers flamands et français. Ecce homo Guido Reni (Bologne, 1575-1642) Vers 1638 Huile sur toile Rome, collection privée L’Ecce homo revient dans la peinture religieuse du XVIIe siècle, tout comme la Vierge de douleur et saint Pierre pleurant. Une telle représentation atteste le climat culturel de la Réforme catholique, qui tend à souligner à grands traits la nature humaine et divine du Christ, à la différence de l’interprétation protestante. i 'amour des arts classiques et les nouvelles exigences de l’évangélisation donnent lieu à une spiritualité intense. Une spiritualité propice aux innovations sublimes et à l’émergence de grandes figures saintes dans l’Église catholique. iConditions de vie es artistes de toute l’Europe et des artisans anonymes ravivent la beauté de la ville. Les ateliers produisent de somptueux objets. Horloge nocturne décorée d’une Fuite en Égypte Pier Tommaso Campani (à l’œuvre de 1650 à 1700 environ) et Francesco Trevisani (1656–1746) 1680-1690 Ébène, bois durs, huile sur cuivre, bronze doré, pierre dure Rome, Musées capitolins, Pinacothèque capitoline, n° d’inventaire Cini 584 Une petite lampe à l’huile à l’intérieur du boîtier projetait la lumière à travers les chiffres découpés, permettant de lire l’heure pendant la nuit. Exemple typique et raffiné du goût baroque à la romaine, l’horloge s’ouvre à l’aide d’une petite porte en cuivre sur laquelle Francesco Trevisani a peint en touches délicates la sainte Famille fuyant en Égypte, sujet à fonction symbolique de nature à inspirer la dévotion. i es architectes réputés comme Gian Lorenzo Bernini créent de nouveaux espaces comme autant d’écrins pour une architecture prodigieuse, sacrée ou civile. Pare-feu Pamphilj Attribué à Francesco Borromini (Bissone [Tessin], 1599–Rome, 1667) Bois intaillé et doré, miroir Rome, collection Roberto Della Valle Provenance : Palais Pamphilj, Piazza Navona, cheminée de la salle de bal Ce pare-feu évoque un élément architectural à trois arches. Deux statuettes, l’une de sainte Agnès à droite et l’autre vraisemblablement de sainte Émérentienne à gauche, occupent les espaces de chaque côté de l’ouverture centrale. Au-dessus, des colombes et des rameaux, emblèmes héraldiques des Pamphilj, permettent d’en attribuer la propriété à cette famille. i out Rome concourt à éblouir et à émouvoir Maquette de carrosse de grand apparat Manufacture romaine XVIIe siècle Bois sculpté, intaillé et doré; velours rouge Cité du Vatican, Musées du Vatican, n° d’inventaire 45585 Cette maquette représente une berline ou un carrosse de grand apparat, destiné aux cortèges pontificaux solennels. Y sont sculptés des motifs floraux et végétaux, des chérubins, des aigles, des lions et des sirènes. On peut situer sa fabrication dans les années 1660, étant donné une certaine influence française dans la décoration, introduite à Rome par le cardinal Flavio Chigi. i Au début du XVIIIe siècle, Rome exerce toujours une grande fascination. Aux impressionnantes ruines d’un passé glorieux se mêlent les grands monuments de la Renaissance et du baroque, dans un ensemble ponctué de villas aristocratiques dotées de jardins somptueux. iLigne du temps : 1700 à 1880 iConditions de vie Les œuvres de nombreux artistes illustrent de façon éloquente la vie quotidienne des Romains de ce temps. Les mouvements révolutionnaires qui secouent l’Europe vers la fin du siècle ont des échos jusqu’à Rome. La bourgeoisie, de concert avec de jeunes esprits indépendantistes du Nord de l’Italie, remet en question le pouvoir politique du pape. Portrait de Vittoria Caldoni en costume paysan Attribué à A. A. Ivanov (Pétersbourg, 1806-1858) Vers 1838 Huile sur toile, 117,5 x 83,5 cm Collection Apolloni Originaire d’Anticoli Corrado, un village des environs de Rome, Vittoria Caldoni est représentée ici en habit de fête sous une treille. Sa beauté méditerranéenne, éclatante et pudique, lui a valu la célébrité auprès des nombreux peintres établis à Rome, dont le Russe Ivanov. i Plateau circulaire à tête de Méduse Francesco Sibilio (Frosinone, 1784–Rome, 1859) Signé et daté (1824) Verres antiques et émaux sur marbre Rome, collection Roberto Della Valle L’œuvre de Francesco Sibilio, tailleur de pierre, mosaïste, antiquaire et collectionneur de marbres, de monnaies et de verres antiques, se distingue par la qualité exceptionnelle des matériaux qui entrent dans sa composition. Au centre du plateau, on distingue la tête de Méduse, figure mythique qui pétrifiait quiconque la regardait. i Marteau cérémonial Lorenzo Petroncelli (Rome, 1724-1801) 1775 Argent Inscriptions sur le marteau : M. CARD./MAREFUSCUS/ARCHIP.LE/GATUS.A’ LAT et ANNO IUBILEI 1775 Rome, collection privée Cet outil cérémonial a été réalisé pour l’ouverture et la fermeture de la Porte Sainte de Saint-Jean-de-Latran, Cathédrale de Rome, pendant le jubilé de 1775. Ils portent les armoiries du cardinal Mario Compagnoni Marefoschi. Il a été décoré de festons de fruits, coquilles et grappes de feuilles. Sur le marteau est représenté, en bosselage, saint Jean l’évangéliste avec son attribut, l’aigle. i La chute aux mains des Français et l’occupation napoléonienne précèdent une époque de changements radicaux, qui va de 1849 à 1871, année de l’annexion de Rome au royaume d’Italie. Glace avec emblèmes héraldiques des Braschi Atelier romain Fin du XVIIIe, début du XIXe siècle Bois sculpté, peint et doré Rome, collection privée Les emblèmes héraldiques font partie des armoiries de la famille Braschi, dont est issu le pape Pie VI (1775-1799). L’absence des armoiries pontificales donne à croire qu’il s’agit d’une commande d’un membre laïque influent de la famille. i Rome-Quebec- Un héritage toujours vivant - Rome, Ville éternelle et capitale de l’Empire romain, a trans- mis à l’Occident un vaste héritage : culture gréco-latine, monuments d’architecture et d’ingénierie, notions de base de nos institutions politiques comme la Répu- blique, l’Empire, le Sénat et de nos valeurs socié- tales comme le droit, l’urbanisme et le latin. Mais elle demeure, pour tous les catholiques, le cœur de l’Église. L’influence romaine au Québec s’est inscrite dans la vie publique et privée à travers les textes latins étudiés dans le cours classique, le code de droit du Bas-Canada, iconographie et les prédications reli- gieuses, les œuvres d’art des églises, les articles dans la presse et les récits de voyage. Depuis le XIXe siècle, religieux, artistes, pèlerins et touristes visitent Rome pour découvrir les beautés historiques, artistiques et religieuses de cette cité où l’Antiquité côtoie la Renaissance et le baroque. Costume de zouave pontifical 1re moitié du XXe siècle Laine, peau, cuir, métal Musée de la civilisation, 88-1458-1-2 Organisme paramilitaire religieux regroupant uniquement des Canadiens français catholiques, le Régiment des zouaves pontificaux canadiens représente un des liens les plus étroits entre Rome et le Québec. Il a été créé à la fin du XIXe siècle en Italie pour défendre le pape et les États pontificaux. Le régiment canadien luttait pour le bien, la justice et la vérité. Entre 1868 et 1870, plus de 500 jeunes hommes ont quitté le Québec pour aller défendre le pape en Italie. Cet uniforme a été porté par un zouave de la section Saint-Émile de la compagnie de Charlesbourg. i Voyage d’un François en Italie, fait dans les années 1765 & 1766 Joseph Jérôme Le Français de Lalande 1770 Papier, encre Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, SQ04046 i Maquette de la Rome de Constantin : 320 après J.-C André Caron Carton et colle 1987-2011 Échelle de 1/1800ième Collection de l’auteur Maquette réalisée d’après la Grande maquette de Rome (1935-1971) d’Italo Gismondi et d’après plusieurs modèles en plâtre du Plan relief de Rome au IVe siècle construits par Paul Bigot entre 1908 et 1942 et faisant tous partie de la collection du Musée de la Civilisation romaine. L’auteur a aussi consulté, pour la précision des détails, les dessins de Gilles Chaillet parus dans les albums pédagogiques de Jacques Martin, Les voyages d’Orion, tome 1 et tome 2. i Vous avez apprécié? Découvrez-en davantage dès le 11 mai 2011 au Musée de la civilisation à Québec! Abonnez-vous à l'Info-musée pour être informé des activités entourant ROME, DE SES ORIGINE À LA CAPITALE D'ITALIE TweetDécouvrez l’envers du décor et la bande annonce officielle de l’exposition Visionner la bande annonce Dans les coulisses du Musée Entrevue avec un romain Profitez d’une visite exclusive de l’exposition pour vous et vos invités Consultez les forfaits d'hébergement Procurez-vous la magnifique publication Rome, de ses origines à la capitale d'Italie Renseignements, horaire, tarifsPour s'y rendreÉvénements Communiqué de presseConcoursPour nous joindreCrédits Revenir au début © Musée de la civilisation, 2011 L'exposition Rome est inscrite à la programmation officielle du 150e de l'Unité d'Italie. -700-600-500-400-300-200-1000100200300400-753: Fondation de Romeen -600 : Quelques dizaines de milliers d'habitants-390: Saccage de Rome par les Gauloisen -18 : 1 million d’habitants-47à -44 : César dictateur-27à 14 : Auguste empereur-6à 27 : Jésus de Nazareth65: Premiers chrétiens persécutés72: Construction du Colisée313: Légalisation du christianismeen 400 : 650 000 habitants410: Saccage de Rome par les Wisigoths40050060070080090010001100120013001400530: Siège des Gothsen 600 : 30 000 habitants800: Couronnement de Charlemagne1054: Grand schisme d'orient1080: Réforme grégorienneen 1300 : 40 000 à 80 000 habitants1348: La peste frappe Rome1369à 1377 : Les papes quittent pour Avignon1378à 1417 : Grand schisme d'occidenten 1400 : 20 000 habitants140015001378: Fin du schisme d'Occident1415: Notions de la perspective par Brunelleschi1473: Construction de la Chapelle Sixtine1517: Publication des 95 thèses de Lutheren 1526 : 55 000 habitants1527: Sac de la ville par les troupes de Charles Quint1536à 1541 : Michel-Ange peint le Jugement dernier1500160017001542: Le Saint-Office (Inquisition)1545à 1564 : Concile de Trente1582: Introduction du calendrier grégorienen 1600 : 100 000 habitants1618à 1648 : Guerre de Trente Ans1633: Procès de Galilée1656à 1657 : Colonnade de Saint-Pierre par Berninien 1700 : 150 000 habitants170018001732à 1762 : La fontaine de Trevi1734: Le Palais Neuf, premier musée public au mondeen 1800 : 146 000 habitants1801à 1815 : L’Italie napoléonienne1804: Napoléon sacré empereur1861: Proclamation du Royaume d'Italie1870: Prise de Rome1871: Rome, capitale d'Italieen 1872 : Environ 225 000 habitants http://mcq.org/rome/# 
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